Kisinio Mauré

Deuxième enquête pour l’équipe de Vanessa Livers


Résumé

Sa fuite éperdue lui permettra-t-elle de préserver les siens du danger ?

Une chaîne de solidarité s’organise. Le long des fleuves et des rivières, d’un bord à l’autre de l’océan, au péril de leurs vies, les uns et les autres tentent de protéger Kisinio et sa famille.
…mais ils sont sur leurs traces, les suivent sans relâche.

Une nouvelle enquête s’ouvre pour la commandante Vanessa Livers et son équipe.

Des personnages poussés à leurs limites et confrontés à des choix cornéliens,
des tableaux saisissants et criants de vérité pour un dépaysement assuré.

La Guyane vous attend… sur les traces de Kisinio Mauré !

Détail du livre

Format : 12,7 x 1,5 x 20,32 cm
240 pages
Broché : 12,99€
eBook : 4€99

Couverture : création Sarah Wodling, graphiste
Bonhomme de couverture : Laurent Morville, artiste peintre

 
 
 

Ambiances du livre

Prolongez votre lecture

Des carbets de Guyane à la cathédrale de Meaux,

découvrez les photos des lieux où se déroulent les scènes du livre,

les portraits de certains personnages…

 

Elles et ils en parlent

❤ Coup de cœur ❤
Chronique en vidéo
C'est une magnifique réussite.
Elle confirme le talent de l'écrivaine, dont j'attends avec impatience le troisième roman en cours d'écriture.
Fabienne pour “Des livres dans mon cœur”

Un roman policier intelligent et pétri d'humanité.
On y croit et on en redemande !
Federico Saggio

Mon ressenti : Un deuxième tome qui confirme le talent de l'auteure.
Le petit plus : Le voyage entre la Guyane et la France dans un Cargo.
LivrementKa

 
 

Les retours de lectures

Mes lectrices et lecteurs chéris ont pris le temps de me joindre par mails, ou bien ont écrit leurs commentaires sur Amazon pour confier leurs ressentis après la lecture de ce livre.

Merci infiniment à vous tous.

Chacun de vos retours est un cadeau.

J’espère de tout cœur que les illustrations de ces présents vous plairont.

Artiste : ?


 

Les librairies où trouver
“Kisinio Mauré”

Librairie “Le monde d’Arthur”
7 Rue de la Cordonnerie, 77100 Meaux
 01 60 25 71 89

Librairie “Les deux muses”
18 Place du Marché, 77120 Coulommiers
01 64 03 48 23

 
 

Crédit photo : Sara Darcaj sur Unsplash

 
 
 

Où trouver “Kisinio Mauré”

Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm - 240 pages
Broché : 12,99 €
Ebook: 4,99€

 
 
 
 
 

Librairies où trouver “Kisinio Mauré”

Crédit photo : Sara Darcaj sur Unsplash

“Librairie Cyrano”
17 - 19 Rue des Pelletiers,
77260 La Ferté-sous-Jouarre
01 60 22 02 32

“Le monde d’Arthur”
7 Rue de la Cordonnerie,
77100 Meaux
 01 60 25 71 89

“Les deux muses”
18 Place du Marché,
77120 Coulommiers
01 64 03 48 23

 

Ambiances du livre

“Kisinio Mauré”

Une deuxième enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Kisinio Mauré Paru le 15 novembre 2019 Couverture : Sarah Wodling, graphiste Laurent Morville, artiste peintre

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
Crédit photo : Spencer Watson sur unsplash

Crédit photo : Spencer Watson sur unsplash

Chapitre 1


Crédit photo inconnu

Crédit photo inconnu

Chapitre 2
Maison de Cayenne.


Crédit photo : Rudy and Peter Skitterians de Pixabay

Crédit photo : Rudy and Peter Skitterians de Pixabay

Chapitre 3


 
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Chapitre 4 : Crique (rivière) Cariacou, première étape de Kisinio


Vue aérienne de Saül et son aérodrome


Crédit photo : Pierre Tréfoux

Aérogare de Saül


 

Crédit photo : Cayambe

Une rue de Saül


Le centre de Saül


Crédit photo : fetedelanature.com

Bel arbre fromager derrière la mairie de Saül


 

Crédit photo : fetedelanature.com

Saut (cascade) près de Saül


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Chapitre 5 : La chambre d’Ina à la pension de Cayenne


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Chapitre 6 : la cabine de Georges sur le paquebot


 
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Chapitre 7
Les chutes de Saut Mais.


Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Chapitre 9 : poste de pilotage du porte-conteneurs


Chapitre 10 : Crique


 

Chapitre 10 : fourmilière géante


Chapitre 10 : termitière


Chapitre 10


 

Chapitre 10 : Les épines du palmier mourou-mourou


Crédit photo : cpedestenouest

Chapitre 10 : une grenouille feuille


 
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Chapitre 11,

Le bois d’amarante dont sont faits les meubles de Sylvie.


 
Camp Arataï, le carbet chambre

Camp Arataï, le carbet chambre

Camp Arataï, le carbet cuisine

Camp Arataï, le carbet cuisine

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Chapitre 12, le camp Arataï

On accède à ce site situé sur la commune de Régina après 4 ou 5 heures de pirogue, en remontant le fleuve Approuague puis la crique Arataï.
Cette partie de la réserve est équipée pour accueillir le public (carbets, sanitaires, cuisine...).
Des sentiers permettent de découvrir la forêt primaire accompagné d’un guide-animateur.


 
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Chapitre 13
La ville de Roura, sur la rivière Oyak.


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Chapitre 13,
Le Carbet de Max, isolé en pleine nature, non loin de Roura.


 
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Chapitre 14
Le port de plaisance de Cayenne où le quai qui descend dans l'eau permet la mise à l'eau des pirogues.


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Chapitre 14
Le port de commerce Dégrad-des-Cannes de Cayenne.


 
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Chapitre 14
Le port de commerce Dégrad-des-Cannes de Cayenne.
En Guyane, le terme "dégrad" désigne un lieu de mise à l'eau de chargement/déchargement d'embarcations.


 
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Crédit photo : Zahid H Javali de Pixabay

Chapitre 17


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Chapitre 26
Départ.


Crédit photo : Gert Olesen de Pixabay

Crédit photo : Gert Olesen de Pixabay

Chapitre 29
Métropole, Meaux, chez Pierre.


 
Crédit photo : Free Photos de Pixabay

Crédit photo : Free Photos de Pixabay

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Chapitre 31
États-Unis.


 
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Chapitre 32
Métropole, Meaux, Hôtel de police.

Crédit photo : Lucy Prior de Pixabay

Crédit photo : Lucy Prior de Pixabay

Chapitre 32
Le regard vert émeraude de Vanessa Livers.


 
Crédit photo : Dayamay de Pixabay

Crédit photo : Dayamay de Pixabay

Chapitre 33
Le Havre.


Crédit photo : Pexels de Pixabay

Crédit photo : Pexels de Pixabay

Chapitre 34
États-Unis


Crédit photo : Ddzphoto de Pixabay

Crédit photo : Ddzphoto de Pixabay

Chapitre 35
Le Havre, la maison de Paul.


 
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Chapitre 36
Sur la péniche.


Crédit photo : Free-photos de Pixabay

Crédit photo : Free-photos de Pixabay

Chapitre 37
Parc régional des boucles de la Seine, vers Le Havre.


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Chapitre 41
Le long de la Seine.


 
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Chapitre 42
Arrivée à Gennevilliers.


Crédit photo : Ferenc Keresi de Pixabay

Crédit photo : Ferenc Keresi de Pixabay

Chapitre 43
Meaux, chez Jean-Philippe.


 
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Chapitre 45
Meaux.


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Chapitre 46
Paris, rue des Pyrénées.


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Chapitre 47
Montceaux-les-Meaux, l’Auberge du vieux pavé.


 
Crédit photo : Matamoros de Pixabay

Crédit photo : Matamoros de Pixabay

Chapitre 48
Meaux, chez Pierre


Crédit photo : Carolina Pimenta sur Unsplash

Crédit photo : Carolina Pimenta sur Unsplash

Chapitre 53


Crédit photo : Michael Schwarzenberger de Pixabay

Crédit photo : Michael Schwarzenberger de Pixabay

Chapitre 56


 
Crédit photo : Denny Müller sur Unsplash

Crédit photo : Denny Müller sur Unsplash

Chapitre 57
Meaux, chez Pierre.
Verdi, La Traviata, “Le chœur des bohémiennes”

Mozart, La Flûte Enchantée, “L’aria de la reine de la nuit”


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Chapitre 61


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Chapitre 65
Meaux, Maison Dugast


 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 240 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 

 Retours de lecture

“Kisinio Mauré”

Une deuxième enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Pour mon plus grand bonheur, vos retours de lecture sur “Kisinio Mauré” sont fort nombreux. Je vous en remercie infiniment.

Je pense que chacun de ces cadeaux que vous m’offrez mérite d’être joliment illustré.

Aussi, je vous propose ces retours de lecture sur trois pages :

Retours de lectures 2019/2020

Retours de lecture 2021

Retours de lecture 2022

 
 
Kisinio Mauré Paru le 15 novembre 2019 Couverture : Sarah Wodling, graphiste Laurent Morville, artiste peintre

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Retours de lecture 2019/2020

 “Kisinio Mauré”

Nouvelle enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne.

Chacun de vos retours est un cadeau.

 

Artiste : Donald Moodie

julieg., le 27/11/2019

Livre terminé aujourd’hui !
J’avais déjà beaucoup aimé le précédent de @laurence_varainejarnac_autrice mais j’ai encore plus apprécié celui-ci ! Ça démarre sur les chapeaux de roues, on est embarqué dès le départ dans l’histoire de ce Kisinio. Dès que j’ai attaqué ce roman, je n’ai pas pu le lâcher, j’avais hâte de savoir le sort qui lui était réservé. Je suis heureuse d’avoir enfin fait la connaissance de ce personnage et d’avoir « revu » les anciens.
Une très bonne lecture que je conseille !

Artiste : Miles Williams Mathis

Magali, le 28/11/2019

Un roman à lire absolument !
Pour « Comme une pierre », je vous conseille la façon Gourmet (à lire par petite dose pour bien s’imprégner des personnages) mais pour Kisinio Mauré, il faut le lire en mode Gourmand car dès le début, nous n’avons qu’une hâte : arriver à la fin, même si nous passons des heures à lire ce roman ! C’est une merveille !
Nous sommes rassasiés, c’est sûr !
Un 2ème roman au top comme il en existe peu !

Artiste : Kinnear King

Artiste : Kinnear King

Julie G, le 29/11/2019

Un deuxième livre très réussi
Après avoir lu le précédent volet, Comme une pierre, j'avais hâte de lire celui-ci. Et quelle bonne idée j'ai eu ! L'auteure nous embarque dans son histoire dès le départ. Nous suivons Kisinio et sa famille page après page en retenant notre souffle. J'ai également été très heureuse de retrouver d'anciens personnages.
Bref, je suis conquise !

 
Artiste : Giovanni Giacometti

Artiste : Giovanni Giacometti

JM, le 5/12/2019

Super suspense
Un thriller haletant. Dès que je l'ai commencé, je l'ai à peine posé. Pas de répit pour le lecteur, vraiment je vais l'offrir à mes potes.

Artiste : Jason Waskey

Artiste : Jason Waskey

Zan’, le 14/12/2019

Un régal!
Je m’étais régalée avec « Comme une pierre », roman précédent.
Le régal a continué avec « Kisinio Mauré » où l’on retrouve ces personnages plein de belles valeurs et dont l’intrigue vous captive du début à la fin.
Très touchant également.
Merci à son auteure pour cet excellent moment de lecture !

Artiste : Auguste Renoir

Roger J., le 28/12/2019

Très bon roman policier
Pour les amateurs de bons romans policiers, bien écrits, sans vulgarités, histoire captivante

 
Artiste : David Hettinger

Artiste : David Hettinger

Noémie D, le 29/12/2019

Un très beau moment de lecture
C'était un vrai plaisir de retrouver ces personnages si attachants, qui nous embarquent dans une traque haletante.
Une très belle suite, à la hauteur du premier !

Artiste : Henri Lebasque

Nicole G., le 08/01/2020

Excellent !
Félicitations pour ce deuxième beau roman ! Très bonnes descriptions psychologiques. C'est pourquoi l'on se retrouve dans ces personnages: ils nous sont si proches!
Intrigue bien "ficelée". Chapeau ! C'est une réussite, on est entraîné avec joie dans ces mésaventures.
Merci beaucoup!

Artiste : Marie-Lucie Gédon

Client d’Amazon, le 30/01/2020

À lire !
Voilà une nouvelle aventure dans laquelle on se laisse embarquer dès les premières pages ! Les personnages sont attachants et l'histoire parfaitement ficelée. Un vrai plaisir de lecture pour tous les amateurs de policiers.

 
Artiste : Albert Lynch

Artiste : Albert Lynch

Evelyne J., le 06/02/2020

une aventure palpitante
Fan du premier roman policier, "Comme une pierre" de Laurence VARAINE JARNAC, j'avais hâte de retrouver son personnage enquêtrice policière VANESSA LIVERS.
Je suis conquise par l'intrigue qui m'a happée et captivée tout du long. Une aventure prenante qu'on ne peut lâcher avant son épilogue !
J'espère que l'autrice, au talent certain, nous permettra, un jour, de retrouver Son "équipe de choc"! Merci pour ce bon moment, Madame.

Artiste : Anne Abgot

Artiste : Anne Abgot

Victoire, le 09/02/2020

Des personnages attachants, une plongée en Guyane, un rythme très enlevé, on adore !!!
Ce deuxième roman est vraiment formidable, les personnages sont très attachants et le rythme très enlevé. À consommer sans modération pour un excellent moment de lecture !!

Artiste : John Singer Sargent

Robert M., le 25/02/2020

Bonjour Laurence,
J’ai terminé la lecture de votre dernier livre Kisinio Mauré.
J'aime beaucoup votre façon d'écrire par petits chapitres.
L'histoire est intéressante, l'énigme haletante mais j'ai eu un peu de mal à intégrer le FBI et la CIA dans le secteur de Meaux.
Continuez, vous avez du talent un jour vous aurez un éditeur.
Bien amicalement,
Robert

 

Artiste : Vladimir Volegov

Marie Desmons, le 27/02/2020

Une enquête policière addictive et riche en rebondissements !
Vous souvenez- vous du premier opus Comme une pierre ? Nous retrouvons avec plaisir les personnages dans cette nouvelle aventure ! Kisinio Ina et leur bébé Georges tentent d'échapper à des trafiquants de la pègre. Une courte poursuite qui va à cent à l'heure, de la Guyane à notre métropole et où la police avec le commandant Livers, la CIA, le FBI, des détectives privés et hommes de main ainsi que nos personnages toujours aussi attachants ne sont pas au bout de leur peine. Que risquent Kisinio et Ina ? Et pour quelle raison sont-ils menacés ? À vous de le découvrir !

J'ai beaucoup aimé retrouver les personnages deux ans après la première histoire. Seul petit bémol : j'ai eu un peu de mal à ne pas me perdre parfois tant les situations s'enchaînent dans des chapitres géographiquement différents mais surtout à cause de personnages très très nombreux, même si j'ai bien sûr retrouvé le fil chaque fois ;)
Un tome 2 totalement addictif et plus policier que le premier, un rythme endiablé et de nombreux rebondissements m'ont fait passé un chouette moment de lecture ! Merci ma Laurence VJ 😊 Et merci aussi pour les recettes guyanaises offertes en notes 😋

"Mais il ne renoncerait pas. Ainsi qu'il le fallait. Qu'ils tournent en rond. Qu'ils gardent leur attention focalisée sur lui. Autant que possible. "

" Le gigantesque réseau international que ses ennemis avaient tissé ne les laisserait jamais en paix. Ils pouvaient espérer un peu de répit, rien de plus. "

 
Artiste : Anne Angot

Artiste : Anne Angot

Livrement Ka, le 04/03/2020

Un policier original
Après avoir lu "Comme une pierre", du même auteur, je me suis lancée dans le deuxième tome.

Ravie de retrouver les personnages qui m'avaient émue.

Aujourd'hui nous suivons Kisinio dans sa fuite avec Ina sa femme et leur bébé Georges. Après avoir assisté au meurtre de son patron et avoir récupéré à son insu une clé USB contenant de nombreux indices pouvant mettre à mal une organisation illégale, ce dernier a fait appel à Georges son père d'adoption pour l'aider à fuir la Guyane.

Mais les événements ne se déroulent pas comme prévu.

Encore une enquête qui va devoir être menée par le Commandant Vanessa LIVERS et son équipe, au sein de laquelle tout n'est pas toujours rose.

L'auteure va nous entraîner dans un périple entre la Guyane et la France à bord d'un cargo et entouré de personne liée par l'amitié avec un grand A. 

Georges et sa petite équipée savent qu'ils pourront compter sur leurs amis autant en Guyane qu'en France mais que l'aventure sera difficile néanmoins.

L'écriture est fluide et la lecture agréable. On s'attache aux personnages qui tous à leur manière vont démontrer qu'ils sont capables de beaucoup de choses pour aider leur prochain.

Pour être vraiment à l'aise dans la lecture, je conseille d'avoir lu le premier tome. De nombreux rappels sont présents dans ce deuxième tome, et la lecture n'en est que plus plaisante.

Quant à l'intrigue elle est bien ficelée et l'histoire bien construite. Pas de fioritures, pas de descriptions inutiles, l'auteure va à l'essentiel pour faire passer son message et apporter de la force au roman. Le tout agrémenté de nombreux chapitres pour accentuer le rythme de l'histoire.

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Mon ressenti : Un deuxième tome qui confirme le talent de l'auteure.

Le petit plus : Le voyage entre la Guyane et la France dans un Cargo.

 

Artiste : David Hettinger

@myfabulousreading, le 23/06/2020

Excellent moment plein de rebondissement et de suspense!

Nous voilà reparti dans les aventures de notre équipe d’enquêteurs rencontrée lors du précédent opus de l’auteure, Comme une pierre. Cette fois-ci, nous sommes happés dès les premières pages, dans une course poursuite en pleine jungle. ⁠

Le rythme est bien plus haletant, nous avons là une nouvelle enquête qui commence, des personnages que nous avions déjà rencontrés, et surtout une emphase qui est mise sur Kisinio et sa famille, qui sont menacés, traqués, et avec qui nous voyagerons à toute vitesse pour fuir la Guyane et jeter l’encre en France. Témoin malgré lui d’un horrible meurtre, il sera en possession d'une clé USB contenant des informations très compromettantes !Ceci marquera le début de cette traque infernale menée tambour battant par l’auteure.⁠

Car oui, leur temps est compté et il faut faire vite. Laurence nous dévoile ici, toujours avec cette plume aussi agréable, une facette de son écriture plus vive, plus soutenu, avec des rebondissements nombreux, mais non sans oublier cette pointe d’humanité et ses personnages si criants de vérité. Leurs sentiments si bien retranscrits, leurs craintes, leurs douleurs, leurs espoirs.⁠

Il y aura bien entendu tous les ingrédients pour nous tenir en haleine, mais aussi pour nous émouvoir. C’est ce que j’aime chez cette auteure, cette faculté qu’elle a de nous apporter cette chaleur et cette douceur de par son écriture, malgré une intrigue plutôt bien corsée ! La balance est toujours savamment dosée.⁠

Attendez-vous également à voir débarquer nos voisins américains des services secrets, les confrères de la CIA. Et oui, nous allons être spectateurs en direct, de l’ingérence inopinée de ces messieurs dans l’enquête de Vanessa. On est entre 24h chrono et Homeland, si vous arrivez à resituer…⁠

Verdict : encore une fois, conquise par la plume de l’auteure et ce second tome, qui, bien qu’il puisse se lire seul, n’en sera que mieux savouré après avoir lu le premier.

Petit plus : une petite surprise vous attend, à la toute fin, qui m’a fait sourire. J’ai trouvé ça totalement inédit !
Merci Laurence pour ta gentillesse et pour l’envoi de ce second tome.

 

Briphi, le 31/12/2020

La suite de "Comme une pierre" et c'est toujours un bonheur

C’est avec un immense plaisir que je retrouve l’écriture de l’autrice et tous les protagonistes du premier volume, « Comme une pierre ».

En première partie nous quittons la belle ville de Meaux pour nous retrouver en Guyane en compagnie de Kisinio et sa famille, Ina sa femme et petit Georges, son fils de quelques mois. Un soir il assiste bien malgré lui à l’assassinat de son patron et se retrouve en possession d’une clé USB bien compromettante pour le chef mafieux local. Commence alors une chasse à l’homme à travers le pays et jusqu’à son retour en Seine et Marne. Une chaîne de solidarité de ses amis et de Georges, son père d’adoption, va se mettre en place pour déjouer les menaces de mort qui pèsent sur lui et sa famille.

L’autrice nous fait, au travers de son récit, découvrir la Guyane comme si on y était. Grace à son écriture on visualise les personnages, la couleur des végétaux, les odeurs de cuisson, la flore tropicale, les cris et bruits de la faune locale. Pareillement que dans son premier volume, l’autrice joue avec les mots pour bien nous faire ressentir l’ambiance et le décor. Ça c’est sa force, sa marque de fabrique et c’est pour ça que j’apprécie ma lecture.
L’intrigue est bien construite et captivante, pas de temps mort. Le style est fluide et agréable à lire. Je suis resté scotché au récit, tournant avec avidité les pages. Happé par l’histoire, j’avais moi aussi envie d’aider Georges à sortir Kisinio de ce bourbier malsain. Et puis quelle joie de retrouver le duo de flic meldois, Vanessa Livers et Jean-Philippe.

De nouveau une très belle ambiance que l'autrice renforce par la puissance de son écriture. Les personnages sont attachants, il y a de l'émotion, de la finesse et de la tendresse. La couverture est originale, il faut le souligner aussi, par la justesse du graphisme face à l’action décrite.

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm - 240 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 
 

 Retours de lecture 2021

“Kisinio Mauré”

Une deuxième enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne, si importants.

Merci aux chroniqueuses et chroniqueurs pour leur précieux soutien.

Chacun de vos retours est un cadeau.

 

Artiste : Ludmilla Guyeva

23/01/2021 Nagi

Une suite à la hauteur

Cette suite de « Comme une Pierre », je l’ai également dévorée. L’écriture toujours aussi légère, l’humour, le suspens,... tout y est !
J’espère un troisième roman, histoire de continuer à partager la vie de ces personnages attachants ☺️

Artiste : David Carmack Lewis

Serge David, le 10/02/2021

Une aventure croisée d'enquêtes

Un livre qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la dernière ligne. Sans avoir pu anticiper mais sans non plus découvrir tout en fin d’histoire.

Bien écrit et très agréable à lire.

 
 

Jean K, le 11/03/2021

Une course poursuite comme dans les films

J’avais lu « Comme une pierre » et attendais avec impatience la suite.
L’histoire est indépendante, même si on retrouve les mêmes personnages avec grand plaisir.
Mine de rien, la commandante Vanessa LIVERS (Tiens ! je viens juste de découvrir que c’est l’anagramme de LIVRES) est en train de faire son petit bout de chemin pour devenir une enquêtrice reconnue parmi les héros des polars.
Souhaitons-lui la gloire d’un Maigret ! Elle le mérite.

Ce roman est construit comme un thriller. C’est rythmé, haletant.
Pas loin même d’un film avec les courses poursuites.
Étonnant clin d’œil à travers le temps également lorsque Kisinio, homme de couleur, doit fuir, tel un esclave marron qui s’échappe, à travers la jungle guyanaise, alors qu’il est non seulement innocent mais porteur de vérité.
On craint pour lui, on enrage avec lui.
L’intrigue est là, les indices aussi, mais pas si faciles à dénouer. Laurence Varaine-Jarnac sait avec talent faire appel à la sagacité de ses lecteurs.
Une belle écriture et une plume addictive. Bravo et merci à l’autrice.
On sent qu’on n’a pas fini de savourer les enquêtes du Commissaire LIVERS.
RETENEZ SON NOM !

 

Artiste : Auguste Renoir

Mary Léa, le 26/04/2021

Rebondissements étonnants

Je viens de finir ce 2ème livre de Laurence Varaine-Jarnac et, comme avec le premier, j’ai vraiment bien aimé, même s'il est mieux de prendre quelques notes et les noms des protagonistes pour ne pas en oublier en cours de route tellement il est chargé de personnages, tous indispensables au bon déroulement de cette histoire.

Quelques longueurs au début mais ensuite le rythme s'accélère et nous entraîne dans des courses poursuites, des faits tragiques autant en Guyane qu'en Métropole, et la peur au ventre pour Kisinio, sa femme et leur petit Georges.

On tremble pour eux, on vit à un rythme effréné avec de nombreux rebondissements jusqu' au dénouement et une fin que l'on imaginait vraiment pas du tout. Bluffant !!
Sans parler bien sûr de la super équipe de la commandante Vanessa Livers. Merci à l'auteure qui nous fait passer de bons moments de lecture avec une belle écriture.

Et merci pour les 2 recettes 🙂 (au prochain !)

 

Artiste : Edouard Manet

Horus, le 04/05/2021

Une traque infernale!

Je viens de terminer l'excellent roman, “Kisinio Mauré” de Laurence Varaine-Jarnac, et vous en fais un petit retour.

Pour résumer l'histoire que je vous laisse découvrir, sachez seulement que le personnage central Kisinio Maure a été, malheureusement pour lui, témoin de l'assassinat barbare de son patron et qu'il s'est retrouvé en possession d'une mystérieuse clé USB que beaucoup convoitent, manifestement.
Ainsi il se retrouve être bien malgré lui la cible à abattre.

Obligés de fuir la Guyane, Kisinio, sa femme Ina et leur bébé "petit Georges" vont devoir, grâce à son père adoptif et toute une chaîne d'amis, se terrer en permanence jusqu'à l'issue de ce roman captivant.
Le FBI, la CIA, un ministre français, la commandante Livers et son équipe, et même les hommes d'un certain Morreto, un infâme trafiquant de drogue et d'êtres humains vont, pour les uns les protéger, pour les autres chercher par tous les moyens à les éliminer.

Un rythme effréné, une chasse à l'homme menée tambour battant qui nous tient constamment en haleine, des filatures discrètes, avec pour seules respirations les moments d'intimité durant lesquels Ina donne le sein à "petit Georges", ainsi que les câlins qui lui sont prodigués par les nombreux amis qui entourent et soutiennent la petite famille de Kisinio, apportant un havre de paix et de repos aux fugitifs. Le bébé lui-même semble ressentir, à travers ses pleurs et ses sourires, la tension palpable qui règne autour de lui, et l'on sent de façon prégnante que l'auteure est avant tout une maman.

Dès le début du roman, le lecteur ressent de l'empathie pour Kisinio, il se sent embarqué dans cette intrigue fort bien ficelée, il retient son souffle, inquiet pour Kisinio et sa famille poursuivis par des truands au sang froid qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins.

Comment Kisinio, innocente victime d'enjeux très puissants, s'en sortira-t-il?

Découvrez-le en dévorant ce roman qui file à la vitesse d'un TGV!

J'ai aimé tout particulièrement l'ambiance chaude et moite de la Guyane avec ses mots chantants( rivière Calebasse, Oyak, saut Maïs, carbet, jus de Maracuja, calaouangue de mangue verte...) qui nous font rêver!

Je tiens enfin à remercier Laurence Varaine-Jarnac pour avoir pensé aux dyslexiques et déficients visuels avec le grand format de son roman.

Un excellent moment d'évasion!

 

Artiste : François Fressinier

Fabienne, le 30/05/2021

Coup de cœur pour ce thriller

❤ Coup de cœur ❤

Après avoir refermé "Comme une pierre", j'ai immédiatement enchaîné avec "Kisinio Mauré", suite du premier, sans réfléchir ! C'est davantage l'attachement aux personnages qui m'a entraîné parce que, au niveau de l'intrigue, j'avais les réponses souhaitées dans "Comme une pierre".

J'ai ainsi retrouvé avec bonheur les personnages du précédent roman, dont Georges, commandant de la marine marchande à la retraite, au grand cœur, qui a voyagé en Guyane durant son activité professionnelle.Durant le premier opus, Georges a semé dans mon cœur des sentiments qui ont grandi pour lui : de l'affection, du respect, de l'admiration...

Laurence Varaine-Jarnac nous emmène en Guyane. La Guyane, c'est un peu l'aventure, la débrouille... et pour moi qui ne suis pas une aventurière, ce n'était pas gagné d'avance. Mais l'écrivaine m'a entraînée dans son sillage et j'ai adhéré !

Dans ce roman, le suspense est à son comble et les péripéties qui se produisent indiquent qu'on est davantage dans un thriller que dans un polar. Je trouve que l'enquête policière de la commandante Vanessa Livers et de son équipe passe un peu au second plan, ce qui ne m'a pas gênée le moins du monde !

C'est une magnifique réussite. C'est une suite qui n'est pas inutile comme c'est le cas parfois. Elle confirme le talent de l'écrivaine, dont j'attends avec impatience le troisième roman en cours d'écriture.

 

Artiste : Iman Maleky

Federico Saggio, le 22/06/2021

Un roman policier intelligent et pétri d'humanité !

 J'avais refermé "Comme une pierre" charmé par la découverte de la plume de Laurence Varaine-Jarnac. J'étais curieux et enthousiaste à l'idée de poursuivre le récit avec Kisinio Mauré. Et j'avais beau savoir que cette autrice ne se reposerait pas sur ses lauriers pour renouveler une recette pourtant bien pensée, ma lecture m'a tout de même étonné !

Quelle douceur dans la narration, quelle intelligence dans le propos, quelle sagacité dans la construction !

On reconnaît immédiatement le style de Laurence dès les premières lignes ; le récit reste entraînant et limpide, précis et visuel, agrémenté de détails çà et là sur les personnages pour les rendre aussi vivants qu'attachants. J'aimerais insister sur le travail de recherche remarquable opéré par l'autrice, qui renforce à merveille le sentiment d'immersion au fur et à mesure de la lecture. Les scènes, les dialogues, les actions prennent forme sous nos yeux ; on y croit et on en redemande !

Au centre des préoccupations du roman, les rapports humains. Des personnages poussés à leurs limites et confrontés à des choix cornéliens - le réalisme des situations comme des comportements des différents protagonistes reste saisissant. Ces derniers sont plus qu'attachants, d'autant qu'on a le plaisir d'en retrouver un grand nombre du premier roman, "Comme une pierre".

Pour autant, j'imagine sans mal que l'on puisse lire et apprécier "Kisinio Mauré" sans avoir jamais lu Laurence Varaine-Jarnac auparavant.

Le rythme est bien différent du premier opus. Les chapitres sont courts, on alterne entre les personnages, entre les époques... Mais pour autant, tout est parfaitement maîtrisé et on ne se perd jamais dans le dédale savamment orchestré par Laurence Varaine-Jarnac. La construction du récit est un régal pour l'esprit, car elle contribue à titiller notre intérêt et à garder nos sens en alerte.

J'avais beau avoir de grandes attentes pour ce second roman, l'autrice réussit tout de même l'exploit de me surprendre en délivrant une suite de cette qualité. Les  changements opérés sont bienvenus, rafraîchissants et bien pensés. Tout est à sa place, tout a du sens, et on ne peut ressortir de sa lecture qu'avec une certitude : le prochain livre de Laurence Varaine-Jarnac saura nous régaler !

En attendant, pour celles et ceux qui n'auraient pas franchi le pas, il n'y a plus à hésiter.

La Guyane vous attend... Sur les traces de Kisinio Mauré !

 

Artiste : David Hettinger

Et_un_de_plus, le 30/07/2021

Un policier vraiment sympathique !

[A savoir : il s'agit d'un 2nd tome. Je vous conseille d'avoir lu le 1er, pour tout comprendre et saisir les nuances, car plusieurs références sont faites à la 1ère histoire, puisque les mêmes personnages sont repris.]

Tout cela démarre sur les chapeaux de roues !! Nous sommes directement plongés dans l'histoire : Kisinio est en fuite. Et nous allons rapidement découvrir pourquoi !
Comme pour le précédent, les chapitres sont courts, incisifs, et nous partageons plusieurs points de vue.
Je lui ai trouvé beaucoup plus d'action et de suspens que le premier, mais aussi plus de rythme.
Enquête atypique, puisque l'on ne va pas spécialement suivre les enquêteurs.
De plus, ce petit tour par la Guyane a été une agréable découverte.

C'est aussi avec grand plaisir que j'ai retrouvé l'écriture fluide et addictive de l'auteure.
Je salue toujours l'énorme travail de mise en page réalisé, comme pour le premier tome, qui rend ce livre accessible aux dyslexiques et déficients visuels.
Un vrai plus en terme de confort de lecture !

 

Artiste : Federico Zandomeneghi

Valérie, le 06/07/2021

Un thriller policier captivant !

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Laurence Varaine-Jarnac pour l’envoi de son livre dédicacé: «Kisinio Mauré».
C’est la suite de « Comme une pierre ». On y retrouve des personnages sympathiques et émouvants.
L’auteure nous transporte en Guyane avec un thriller haletant dans une intrigue captivante.
La plume est précise et bien menée ; elle est la clé qui permet aux émotions de s’ouvrir grâce à des personnages très attachants.

Un très bon moment de lecture !

Artiste : Lilla Cabot Perry

Claude G., mail du 03/09/2021

Bonjour LAURENCE je viens de finir vos deux livres (un régal) j'ai bien aimé la petite touche érotique (page 142 du premier et 157 du second).
J'espère qu'un troisième sortira bientôt.
Nous gardons un très bon souvenir de notre rencontre à SARZEAU et l'on vous dit à l'année prochaine.
CLAUDE et LUCETTE

 
 
 
 
 

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm - 240 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 
 

 Retours de lecture 2022

“Kisinio Mauré”

Une deuxième enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne, si importants.

Merci aux chroniqueuses et chroniqueurs pour leur précieux soutien.

Chacun de vos retours est un cadeau.

ANDRIEU Perrine, le 01/06/2022

Un tome 2 surprenant
Voici la suite de "Comme une Pierre" que j'ai chroniqué il y a 2 jours.
Une super suite. Qui n'a rien à voir avec la première enquête mais on retrouve tous les personnages du premier Tome.
J'ai beaucoup apprécié retrouver l'équipe d'enquêteurs ainsi que la famille de Lisa et Pierre et celle de Georges !
Vous ne serez pas déçu par ce deuxième volet.
L'auteure vient de sortir le Tome 3. Je vais craquer je pense 😅 et j'aurais plaisir à continuer cette belle aventure.

 
 

Léonie sil, le 19/08/2022

Très bon deuxième roman
J’avais lu il y a quelques mois le premier roman de l’auteure qui est Comme une pierre. J’avais beaucoup apprécié la plume de l’auteure ainsi que l’histoire qu’elle avait créée.  

Dans ce deuxième roman, on va suivre une nouvelle enquête mais beaucoup voir la totalité des personnages présents dans le premier tome son aussi présent dans le second. Je pense que lire le premier roman avant celui-ci est important pour une bonne compréhension.  

J’ai eu peur de ne pas accrocher car j’ai trouvé le roman un peu long à démarrer, mais une fois lancé j’étais à fond dedans. J’aime lire des thrillers/policiers pour faire face à une enquête et à un suspense. Ce second tome m’a beaucoup plu.  

Comme le roman précédent de l’auteure, la plume est fluide et agréable et la mise en page est faite pour faciliter la lecture.

J’espère très sincèrement qu’un troisième roman sortira et que je pourrais retrouver tous ces personnages (surtout la commandante Vanessa parce que la fin me laisse quelques questions sur elle).

 
 
 

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
 

Découvrez les premiers chapitres 

“Kisinio Mauré”

Une nouvelle enquête pour l’équipe de Vanessa Livers

Kisinio Mauré Paru le 15 novembre 2019 Couverture : Sarah Wodling, graphiste Laurent Morville, artiste peintre

Kisinio Mauré
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
 
Kisinio Mauré Paru le 15 novembre 2019 Couverture : Sarah Wodling, graphiste Laurent Morville, artiste peintre

Kisinio Mauré
Paru le 15 novembre 2019
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Mars 2015

1   LUI


Il courait à toute allure, droit devant lui. Il ne prenait même plus la peine d’écarter les feuillages qui lui cinglaient le corps, laissaient de nombreuses stries sur ses mains. Son visage était balafré de griffures, des gouttes de sang perlaient sur sa peau noire. Il pensait avoir semé ses poursuivants, il ne les entendait plus. Mais les craquements de la végétation sous ses pas et les bruits de la forêt équatoriale l’empêchaient de s’en assurer. Son cœur battait à tout rompre, il le sentait jusque dans son cou et ses oreilles. Le sac à dos lui martelait les reins. Il n’allait plus pouvoir tenir longtemps à ce rythme-là.

L’homme ralentit, adopta la foulée naturelle qu’il pratiquait tous les matins, réussit à clipper la sangle ventrale de son sac qui se colla enfin contre lui et cessa de le cogner à chaque pas. Au bout de quelques instants, il parvint à trouver son second souffle. Il les avait entendus plus qu’il ne les avait vus arriver, il venait de se chausser, gagnant ainsi une précieuse minute d’avance. Il avait attrapé son équipement avant de foncer à travers la jungle qui entourait son campement. Il était prêt. Depuis le début. Il savait qu’ils le retrouveraient. Il avait tout planifié, tout prévu, tout acheté. Il était prêt.

Il courait depuis une heure maintenant, les battements de son cœur s’étaient depuis longtemps apaisés, son souffle maîtrisé, il tiendrait encore autant sans problème, bien plus même avant d’être obligé de s’arrêter.

Ils présumaient de la distance qu’il pouvait parcourir, ils s’étaient renseignés à son sujet, l’homme avait compris qu’ils étaient sur ses traces. Mais ils ne savaient pas de quoi il était vraiment capable.

Ils ne cesseraient pas de le poursuivre. Ainsi qu’il le voulait. L’itinéraire qu’il avait choisi serpentait dans la forêt, rendant sa présence indétectable depuis leur hélicoptère. Lors de ses nombreux entraînements, il avait préparé des indices, des pistes qui les amèneraient à l’opposé de sa véritable destination. Il leur faudrait plusieurs jours avant de comprendre qu’il s’était joué d’eux.

L’homme avait quitté le sentier, le sous-bois devenu trop dense l’obligeait à marcher. Il avançait d’une longue foulée régulière, buvait souvent quelques gorgées d’eau, vérifiait sur sa boussole qu’il se déplaçait dans la bonne direction bien que cela ne soit pas vraiment nécessaire. Il avait rencontré jusqu’à présent les repères prévus au moment voulu. Il avait soigneusement préparé son trajet, appris par cœur la succession des balises naturelles et les horaires auxquels il devait les passer. Il était dans les temps.

Mais ils ne renonceraient pas. Ainsi qu’il le fallait. Qu’ils tournent en rond. Qu’ils gardent leur attention focalisée sur lui. Autant que possible. Avant d’essayer de l’atteindre par d’autres moyens. Quand ils penseraient à la chercher, elle serait en sécurité.

2   ELLE


Sortir n’était pas prudent, mais elle ne supportait plus d’être confinée dans cette chambre. Elle était partie tôt, il faisait encore nuit. Elle avait couru jusqu’au lever du soleil vers six heures trente, puis avait marché afin de ne pas attirer l’attention des rares piétons. À cette heure matinale, dans ce quartier résidentiel de Cayenne, elle espérait être passée inaperçue.

Le dos bien droit, le port de tête altier, la démarche souple, elle avait toujours aimanté les regards, elle avait dû s’y résoudre. Même habillée le plus simplement possible, coiffée d’un chignon, sans maquillage. De sa mère d’origine mexicaine, elle avait hérité les magnifiques yeux noirs bordés de longs cils épais, la peau mate, les cheveux ondulés qui lui descendaient jusqu’au bas des reins. De son père suédois, elle avait la haute stature, les grandes mains fines, les interminables jambes taillées pour la course. C’est ainsi qu’elle l’avait rencontré, en courant. Il l’avait dépassée un jour sur son parcours habituel. Elle n’avait pas aimé. Personne ne la doublait. Jamais. Elle avait forcé l’allure, l’avait rattrapé, devancé à son tour. Il s’était pris au jeu, avait tenté de la distancer à nouveau, ils s’étaient affrontés lors d’un sprint mémorable qui avait eu raison d’eux et les avait laissés à bout de souffle, éreintés, mais hilares.

Elle n’avait jamais vu un sourire aussi beau, dents blanches sur peau noire, lèvres si bien dessinées, elle avait immédiatement eu envie de les embrasser. Le parcours sous les arbres s’était poursuivi en marchant et discutant. Il parlait anglais avec un léger accent français qu’elle avait tout de suite reconnu. Elle n’avait encore rencontré personne qui utilisait comme lui des mots si justes, qui écoutait avec autant d’attention.

Un banc les attendait à l’arrivée, ils s’étaient assis en continuant de bavarder, en français cette fois. Elle avait eu un peu froid, avait défait son chignon et lâché ses cheveux pour s’en couvrir les épaules. Bouche bée, il avait regardé la rivière brune qui s’était déroulée sur elle. Il n’avait pu résister à l’envie de toucher, avait tendu la main tout en lui demandant la permission. Avec, à nouveau, ce sourire sur ses lèvres magnifiques. Quand ses longs doigts noirs avaient délicatement saisi une mèche pour la caresser, quelque chose s’était ouvert en elle et elle avait su.

Elle arriva enfin à la petite pension de famille où elle logeait depuis plusieurs semaines. Il était temps. Lors-qu’elle entra dans la chambre, le bébé commençait à s’agiter. Madame Larrigny, qui l’avait changé et le berçait doucement, lui tendit son enfant en souriant et quitta discrètement la pièce. Elle s’assit dans le fauteuil, souleva son t-shirt, descendit le zip du bonnet de son soutien-gorge, nettoya le bout de son sein et le lui présenta. Il se mit à téter goulûment, émettant un petit gémissement entre chaque déglutition. Il but à perdre haleine pendant les trois premières minutes puis continua plus calmement, desserra son poing et lui saisit le doigt. Au bout d’un quart d’heure, elle le changea de côté. Il se nourrissait avec toujours autant d’application, mais la regardait maintenant. Elle lui sourit, elle vit dans ses yeux qu’il lui répondait. Alors elle lui raconta le lever du jour, la tendresse d’un rayon de soleil, caressa ses cheveux bruns tout doux, la soie de sa joue. Il lâcha le mamelon et prononça quelques gazouillis puis se remit à boire. Elle lui parlait à voix basse, lui disait des mots d’amour, passait son doigt sur son oreille jusque dans sa nuque et son cou. Il tétait de moins en moins puis plus du tout, ses yeux se fermaient, il poussa un gros soupir et laissa échapper le bout du sein. Il s’était endormi, un filet de lait coulait de sa petite bouche. Il avait les mêmes lèvres que son père.

Elle lui essuya délicatement le menton, le contempla un long moment. Puis elle rajusta son vêtement, se leva précautionneusement, le coucha sur le côté contre un coussin dans le lit, embrassa sa tête au parfum si doux. Elle se rendit dans la salle de bain où elle se doucha, puis revint s’installer dans le fauteuil avec son livre, en attendant que madame Larrigny lui apporte son petit déjeuner. Elle prenait tous ses repas dans la chambre pour éviter de se montrer. Courir l’avait détendue. Elle pourrait peut-être mieux dormir ce soir. Il serait bientôt là. Et le bateau arrivait dans cinq jours.

3   GEORGES


Quand Georges avait reconnu sa voix, il n’avait d’abord pas su quoi dire tellement il était ému. Cela faisait presque deux ans qu’il ne l’avait pas entendue. Ses mains s’étaient mises à trembler et il avait momentanément perdu l’usage de la parole. Inquiète, la personne au téléphone avait alors demandé si elle parlait bien à monsieur Pottier. Il s’était ressaisi, avait commencé à lui poser trop de questions. Son interlocuteur l’avait interrompu en lui disant qu’il avait très peu de temps. Il lui avait expliqué la situation et fait part de son plan. Georges avait approuvé, à quelques détails près dont ils avaient rapidement débattu. Ils avaient fini par s’entendre avant de raccrocher.

Georges s’inquiétait dorénavant, mais le commandant de la marine marchande, trente-cinq ans de carrière, avait vite repris le dessus. Il s’était immédiatement attelé à la partie du programme qui lui revenait. Après s’être procuré un portable prépayé, il avait entamé la longue série d’appels indispensables. Il avait parcouru les boutiques de Meaux, effectué les achats nécessaires. Tout mettre au point avait duré huit jours.

Puis il avait parlé avec Pierre et Lisa, ses enfants de cœur, dont Elizabeth, sa femme aujourd’hui décédée, avait été la nounou depuis la mort de leur mère. Il n’avait pas eu de mal à convaincre les jumeaux que ce voyage pour la Guyane était un cadeau de Paul Soubier, son ancien second, qui l’avait remplacé après son départ à la retraite.

— J’ai soixante-dix-sept ans, mes chéris, je ne vais pas en rajeunissant, alors je vais accepter ce cadeau.

— Pff ! s’était moqué Pierre en levant au ciel ses yeux verts, tu en parais à peine soixante, personne ne veut me croire quand je dis quel âge tu as ! J’espère que dans vingt-cinq ans, je me porterai aussi bien que toi, tiens…

Mince, droit comme un i, la casquette de marin toujours vissée sur ses épais cheveux blancs coiffés en arrière et longs sur la nuque, le regard bleu perçant et la barbe fournie, Georges était un fort bel homme.

— Eh bien justement, avait-il répondu, je suis en pleine forme ! Paul m’offre ce voyage sur le porte-conteneurs, avant de partir à la retraite l’année prochaine. C’est le dernier bateau que j’ai commandé. Je n’aurai plus l’occasion de naviguer dessus et je me réjouis de retourner en Guyane. Qui sait si je serai encore en vie dans un an…

— Mais t’as pas fini de dire des horreurs pareilles ? avait rétorqué Lisa en levant au ciel des yeux aussi verts que ceux de son frère. C’est un beau cadeau, ce voyage, profites-en, va.

Il ne leur avait évidemment pas parlé des véritables raisons de sa croisière qui, s’ils en avaient été informés, les auraient beaucoup trop alarmés.

***

Georges avait reçu l’appel sept semaines auparavant. Il se trouvait à bord depuis quelques jours. Malgré l’appréhension qu’il éprouvait à l’idée du déroulement des événements à son arrivée, il se sentait parfaitement à l’aise sur le cargo. À part son ami, le commandant Paul Soubier, et le chef cuisinier Armand, il ne connaissait plus grand monde sur le porte-conteneurs, le personnel ayant été renouvelé depuis son départ.

Mais il fallait croire qu’on avait parlé de lui, car l’équipage entier l’avait respectueusement salué lors de son embarquement, et chaque marin s’adressait à lui en l’appelant « Commandant Pottier », ce qui le touchait beaucoup. Il n’avait jamais navigué en tant que passager, il en profitait pleinement, prenait le temps de discuter, lire, remplir ses mots croisés et jouer à la belote.

Ce soir, il se tenait dans la timonerie, il admirait le coucher de soleil. Paul quitta sa table à cartes et le rejoignit. Légèrement plus grand que Georges, le crâne un peu dégarni, les cheveux presque blancs coupés ras, la barbe très courte, sa maigreur contrastait avec la carrure de son ami.

— On en a passé des heures ici, ensemble, tous les deux, tu te souviens ? demanda Paul.

— Comme si c’était hier, répondit Georges en croisant le regard gris clair de son complice. Je ne pensais pas m’y retrouver encore une fois avec toi, dix-sept ans plus tard. Comme quoi, il y a un côté positif dans toute chose…

— Il est fort, tu sais, il va s’en sortir, le réconforta Paul.

— Je l’espère.

Jusqu’à présent, tout se déroulait comme prévu, elle avait téléphoné pour annoncer qu’elle était arrivée saine et sauve à la pension de famille. Mais depuis son départ de Saint-Laurent-du-Maroni, elle restait sans nouvelles de lui et son angoisse était palpable au bout du fil. Georges avait réussi à la rassurer et à lui redonner une confiance qu’il aurait bien voulu éprouver lui-même.

4   EN FORÊT


Il fit une pause à la crique Cariacou où il se déshabilla, se baigna rapidement, nettoya les griffures de son visage et de ses mains. Sur tout son corps, il passa de l’huile de carapa contre les poux d’agouti. Il détestait ces aoûtats locaux dont la piqûre démangeait salement pendant des jours. Il remplit d’eau une bouteille filtrante, y ajouta le comprimé désinfectant. Une fois qu’il eut mangé et rincé sa chemise, il repartit, vingt minutes seulement après s’être arrêté.

Il marchait sur un rythme soutenu. S’il continuait ainsi, il pourrait atteindre Saut Maïs avant la nuit. Toutes ces longues heures passées à se préparer portaient leur fruit, il était au mieux de sa forme. Depuis son arrivée trois semaines auparavant en Guyane, il avait eu le temps de s’acclimater et le petit été de mars lui convenait parfaitement. Il avait quitté Houston en cargo avec sa femme et leur enfant, embarqués en tant qu’invités du commandant. Leurs véritables noms ne figuraient pas sur le registre de bord. Georges avait organisé leur voyage depuis Corpus Christie au Texas jusqu’à Paramaribo au Suriname. De là, ils avaient longé la rivière Cottica, jusqu’au fleuve Maroni, puis avaient rejoint la ville de Saint-Laurent. Ina et le bébé avaient pris un vol pour Cayenne. Elle avait donné son nom de jeune fille, Lindbergh, il serait difficile de suivre sa trace. Mais pas impossible.

Pour lui avait commencé un long périple. Il fallait brouiller les pistes, ne surtout pas les diriger vers Cayen-ne, leur destination finale.

Alors il avait voyagé en faisant des haltes le long du Maroni, logeant chez l’habitant, se mêlant aux pirogues de touristes ou navigant avec des particuliers, jusqu’à Grand-Santi où il avait gagné Saül par avion. Trois jours après son arrivée, il s’était joint à un groupe qui préparait la descente de la rivière Inini et l’avait commencée avec eux. Feignant d’être malade au bout de deux heures de trajet, il était remonté d’abord en direction du village puis avait bifurqué vers le bivouac qu’il avait dissimulé dans les bois.

Il y était depuis une semaine quand il avait entendu l’hélicoptère et s’était enfui. Ils l’avaient retrouvé. Malgré toutes les précautions prises. Il savait que cela arriverait. Néanmoins, il se traita d’idiot en repensant à la peur qu’il avait eue et au film qu’il s’était fait en croyant être découvert. Personne n’avait pu le traquer sur ce chemin aussitôt après l’atterrissage. Tout le village était persuadé qu’il était parti descendre l’Inini. Le temps que ses poursuivants l’identifient malgré son nom d’emprunt, qu’ils trouvent le groupe qu’il avait rejoint puis quitté, qu’ils localisent l’endroit de son campement, qu’ils suivent les fausses traces qu’il avait laissées et comprennent leur erreur, il serait déjà loin dans la jungle, et retrouver quelqu’un au cœur de la forêt équatoriale ne serait pas une mince affaire. Le plus délicat serait de gagner le bateau au port Dégrad-des-Cannes de Cayenne sans se faire voir.

Mais pour le moment, il fallait atteindre Saut Maïs.

5   INQUIÉTUDE À LA PENSION


Les coups pourtant légers contre la porte la firent sursauter.

— C’est moi, Ina, puis-je entrer ?

Madame Larrigny semblait très ennuyée. La petite femme frotta la trace de farine sur sa jupe en jean, rajusta son t-shirt rose, passa ses doigts dans ses cheveux bouclés châtains et remonta ses lunettes.

— Je crains d’avoir une nouvelle inquiétante, ma chérie. Un homme est venu tout à l’heure en prétendant avoir un colis à remettre à madame Mauré. Bien sûr, je lui ai répondu qu’il n’y avait personne de ce nom dans cette maison.

— Je n’aurais jamais dû aller courir ce matin ! s’écria Ina en portant une main à sa bouche. Ils m’ont retrouvée !

— Ne vous inquiétez pas, ma chérie, ce n’est pas à cause de ça. Et puis vous aviez besoin de vous aérer, vous tourniez comme un lion en cage. Non, je ne crois pas qu’ils se doutent de votre présence ici. Le livreur, qui est livreur comme moi soit dit en passant, m’a dit qu’il essayait toutes les pensions de famille de Cayenne, l’adresse ne comportait que cette indication-là. Il a lourdement insisté sur le fait que cette madame Mauré avait un bébé avec elle. Alors je l’ai invité à boire un café dans la cuisine.

— Vous l’avez fait entrer dans la maison ?! s’exclama Ina.

— Ne vous inquiétez pas, ma chérie, j’avais posté ma fille dans votre couloir au premier, au cas improbable
où vous auriez l’idée de quitter votre chambre. Et puis je voulais comprendre pourquoi il pensait qu’il y avait un bébé ici. Voyez-vous, la voisine a un petit et d’en bas, que ce soit le vôtre ou le sien qui pleure, on croit que ça vient de chez elle. Et c’est ce qui s’est passé : son fils a pleuré et on l’a très bien entendu. C’est là qu’il m’a a-voué qu’il se doutait bien de la présence d’un nourrisson dans le coin, puisqu’un de mes pensionnaires s’était plaint de cris d’enfant. Ça ne m’a pas plu, mais pas plu du tout. Parce qu’ici, ce n’est pas le genre de la maison de parler dans le dos des autres, si on a quelque chose à dire, on se le dit en face ! Surtout que votre petit amour ne pleure presque pas ! Bref, j’ai saoulé le prétendu livreur de faux ragots sur tout le monde, il ne savait plus comment se dépêtrer de mes discours à rallonges. Et quand il est parti, il en avait ras le bol de cette pension et de tous ses occupants ! Il est persuadé que je lui ai tout dit ! Mais j’ai compris d’où ça venait, cette plainte sur les cris de bébé, du couple de vipères qui habite ici depuis deux mois. Je m’en suis méfiée dès le début. Ils sont au courant de tous les ragots du voisinage et n’arrêtent pas d’en rajouter. Mais je vais m’en débarrasser, ils ne vont pas rester longtemps, croyez-moi ! J’ai piqué le smartphone du monsieur pendant sa sieste et j’ai téléphoné à toute ma famille en métropole. Quand il va voir sa facture, il va en faire une crise cardiaque ! Il se doutera bien d’où ça vient, va, ils partiront vite fait après ça. En attendant, j’ai appelé le commandant Pottier.

— Vous avez parlé à Georges ? demanda Ina incrédule.

— Ne vous inquiétez pas, ma chérie. Il m’avait donné un numéro d’urgence et j’ai utilisé un portable prépayé qu’il m’a fait parvenir il y a un mois, on ne pourra pas tracer l’appel. Georges vient de téléphoner. Vous n’êtes plus en sécurité ici, ma chérie. Il a dit de vous préparer. Sylvie passera vous chercher cette nuit à deux heures. Vous descendrez par l’escalier du balcon dans le jardin, elle vous attendra là. C’est une amie de Georges, vous pouvez lui faire confiance. Bon, je parle, je parle, mais il faut que j’aille m’occuper du dîner et vous devez faire vos valises. On se voit tout à l’heure, ma chérie.

Emma Larrigny l’embrassa tendrement et sortit. Elle avait laissé dans la chambre une douce odeur de vanille. Le bébé commençait à s’agiter, il avait faim, Ina s’installa confortablement pour lui donner le sein.

6   SUR LE BATEAU


Georges finissait de passer en revue tous les achats qu’il avait effectués en prévision du voyage de retour : les couches, les vêtements, la trousse pour les soins, les biberons et les laits en poudre, il savait que le bébé était nourri au sein, mais en cas de problème, une fois en mer, il n’y aurait aucune pharmacie à portée de main.

Tout organiser avait été une véritable partie de plaisir. Il avait déjà éprouvé la joie d’accueillir les enfants de Pierre et de Lisa comme ses petits-enfants. Mais il ne les avait pas vraiment vus grandir, son métier de navigant le tenait trop souvent loin de chez lui et ne lui avait pas permis de préparer leur arrivée. À son âge, il n’aurait jamais pensé avoir la chance de recevoir un petit-fils alors qu’enfin, il était totalement disponible. Un petit-fils qui portait son prénom[1] qui plus est. Si, encore une fois, il n’en était pas vraiment le grand-père, il prenait ce nouveau rôle très à cœur, il avait écumé les magasins, les pharmacies et les boutiques de produits biologiques de Meaux. Il avait même acheté des vêtements chauds qui seraient les bienvenus en mer après le climat équatorial de Guyane. Ces préparatifs l’avaient aidé à surmonter son angoisse.

Il entendit toquer à la porte et Paul entra.

— Eh ben dis donc, t’as vraiment tout prévu ! s’exclama-t-il en voyant le contenu des sacs étalé sur le lit.

Il prit deux boîtes et lut les étiquettes.

— Tiens, du lait de châtaigne et du lait d’amande, c’est une bonne idée ça ! J’adore l’odeur du lait de châtaigne. Je me souviens, quand mon deuxième fils est passé au biberon après le sein, il ne supportait pas les laits maternisés, ma femme lui donnait ça. À l’époque, on n’en trouvait pas facilement comme maintenant, il fallait en commander. Mais t’assures vraiment comme grand-père, tu sais ?

— J’ai surtout été bien conseillé, répondit Georges en riant. J’ai tellement hâte de les voir…

— Plus que cinq jours, on accoste dans cinq jours, mon ami, dit Paul en lui posant la main sur l’épaule.

— Pourvu que le transfert d’Ina chez Sylvie se déroule bien cette nuit... Tu seras sur la passerelle pour recevoir l’appel ?

— Oui, j’ai pris le quart, le rassura Paul. J’ai préparé le jeu de cartes. Et une bouteille pour arroser ton café dont tu me diras des nouvelles. Allez, maintenant on va manger.


[1] Voir le précédent roman de l’auteur « Comme une pierre »

7   NUIT À SAUT MAÏS


Il venait d’arriver à Saut Maïs, il était temps. La nuit tomberait bientôt, il préférait préparer le camp à la lumière du jour. Ces rapides sur la rivière Calebasse étaient constitués de trois marches, sur un dénivelé total de quinze mètres. Après avoir effectué un repérage, il finit par choisir l’amont des sauts pour établir son bivouac. Il fixa la bâche de protection aux troncs d’arbres proches puis accrocha le hamac en dessous. Il se déshabilla, se plongea avec délice dans le torrent, profitant du courant pour se faire masser le dos et laver sa transpiration. Après s’être séché, il appliqua de l’huile de carapa sur tout son corps, se vêtit, mangea un repas froid, nettoya la vaisselle et rangea le matériel. Il s’installa confortablement dans sa couchette dont il ferma la moustiquaire et, malgré les bruits de la cascade et de la forêt, s’endormit rapidement.

À cinq heures et demie, son réveil sonna. Il paressa quelques minutes avant de s’équiper d’une lampe frontale et de sortir de son abri, s’habilla et se chaussa. Sur le mini réchaud, il prépara un café dont l’odeur le mit en appétit. Une fois la bouillie de céréales avalée et le matériel lavé et rangé, il remplit d’eau les deux bouteilles filtrantes, y ajouta les pastilles de désinfectant. Il enduisit à nouveau ses jambes d’huile de carapa, démonta le hamac puis la bâche, les plia et les plaça dans le sac.

Le soleil se levait.

Ses empreintes dans la boue étaient beaucoup trop visibles. Il prit le temps de chercher une branche morte pour effacer toute trace de son passage. Pas question de couper les végétaux environnants, la machette laisserait des marques identifiables.

Puis il déploya la carte et l’étudia. Il avait prévu quatre jours depuis le saut Maïs en passant par le massif du Matécho pour arriver au camp Arataï. Là, il pensait se mêler aux touristes qui venaient en excursion au bord de la réserve des Nourragues, en espérant partager leur pirogue jusqu’à Regina qu’il atteindrait en quelques heures. Alors commencerait la partie dangereuse du parcours, car il risquait de se faire repérer en cherchant une coque pour remonter vers le port Dégrad-des-Cannes à Cayenne. Il imaginait le moment où il pourrait enfin serrer sa femme et son fils dans ses bras, en sécurité sur le bateau, le plaisir des retrouvailles avec Georges qu’il n’avait pas vu depuis presque deux ans.

Le hurlement lui glaça le sang. La branche passa juste au-dessus de sa tête et se brisa à côté de lui sur le rocher. Il avait bondi sur ses pieds, les poings dressés en position de défense. Son cœur battait la chamade. Il entendit le singe qui s’enfuyait dans les arbres en criant et le maudit silencieusement. Il respira profondément pour se calmer, reprit la carte de ses mains tremblantes et l’étudia une dernière fois avant de la replier dans son étui plastique. Il vérifia que son GPS fonctionnait bien, le remit dans sa boîte étanche et plaça le tout sur le dessus de ses affaires, dans le sac à dos. Il allait les utiliser souvent.

8   EN ATTENTE DE TRANSFERT


Il était vingt et une heures quand Emma Larrigny rejoignit Ina dans sa chambre. Le bébé sentait que quelque chose se préparait, il ne dormait pas, suçotait ses doigts de pieds en gazouillant un grand discours à sa mère qui lui répondait doucement.

— Je peux ? demanda Emma en désignant le petit bonhomme.

Elle le prit tendrement dans ses bras.

— Que tu sens bon mon bébé ! Tu vas tellement me manquer mon cœur. Qu’est-ce que tu ressembles à ton père…

— Vous connaissez Kisinio ? s’étonna Ina qui allait décidément de surprise en surprise avec cette femme.

— Ma chérie, répondit Emma, quand Georges m’a demandé de vous accueillir, il m’a dit que c’était risqué et que moins j’en saurais, mieux ça vaudrait pour moi. Mais voyez-vous, j’ai rencontré Kisinio dès son arrivée. Lorsque j’ai découvert votre fils, la ressemblance m’a tout de suite frappée. Vous devez connaître l’histoire…

— Pas très bien en fait, avoua Ina. Je ressens l’attachement que Kisinio et Georges ont l’un pour l’autre, je sais que Kisinio a voulu appeler notre enfant Georges pour cette raison. Mais dès qu’il en parle, il est tout retourné, aussi j’évite d’aborder le sujet. J’aimerais bien que vous me racontiez.

— Je me souviens de ma rencontre avec lui comme si c’était hier. J’avais entendu du bruit dans la cuisine alors j’y suis allée. J’ai vu ce bel homme, qui venait d’arriver chez moi deux jours auparavant, en train de nourrir à la cuillère un petit bonhomme tout noir, tout maigre, couvert de teigne. Il y avait tellement de tendresse dans ses gestes, tellement d’attention que j’en ai été bouleversée. Le lendemain, je leur ai apporté des vêtements que ma voisine m’avait donnés parce qu’ils étaient trop petits pour son fils. Le commandant m’a raconté comment il avait découvert Kisinio dans sa chambre. Il était entré en douce, certainement pour voler des sous pour s’acheter de quoi manger, et il s’était assommé en tombant de la fenêtre. Il était tellement faible, le pauvre enfant. Georges m’a demandé la permission de le garder quelque temps avec lui. Même en m’assurant qu’il allait payer pour ce pensionnaire supplémentaire, il m’a quand même demandé la permission, vous voyez quel homme c’est… On s’est occupé du petit ensemble pendant plusieurs semaines. On s’est liés d’amitié. Georges traversait une terrible épreuve à ce moment-là[1]. Alors j’ai bien compris à quel point cet enfant qui avait besoin de lui le sauvait de son désespoir. J’ai fait tout mon possible pour les aider. Des amis ont trouvé une famille d’accueil pour Kisinio, Jean et Patricia Mauré, des gens bien qui ont fini par l’adopter. Quand Georges est reparti en métropole, le petit était entre de bonnes mains. Toutes les six semaines, lorsqu’il revenait, Georges passait prendre Kisinio, Jean et Patricia, et ils venaient nous rendre visite. On faisait toujours une fête !

Elle s’interrompit quelques instants, plongée dans ses souvenirs. Ina attendait, elle connaissait l’enfance de son mari mais en savait peu sur Georges. Elle espérait en apprendre plus et parvenir à comprendre ce déchirement qu’elle sentait en Kisinio chaque fois qu’il évoquait son ami. Il en parlerait un jour, quand il serait prêt.

— Quand Georges est parti à la retraite, reprit Emma, ça nous a fait un grand vide. Mais Kisinio a continué de venir nous voir toutes les six semaines et on faisait une petite fête, c’était devenu un rituel. Quelque temps après la dernière visite de Georges, un matelot m’a apporté une caisse remplie de romans policiers. J’adore ça, les romans policiers, Georges le savait, il m’en offrait toujours à chacune de ses escales. Depuis, j’en reçois un plein carton à tous mes anniversaires, toutes les nouveautés. Il y a un libraire qui doit être content à Meaux ! Oh, le petit amour s’énerve…

— Oui, il a faim mon bonhomme. Vous désirez le changer avant que je lui donne le sein ?

Emma la remercia d’un grand sourire et s’occupa du bébé, l’abreuvant de mots doux, de caresses, de baisers sur les pieds. Puis elle le déposa dans les bras de sa maman, et s’apprêtait à quitter la pièce quand Ina la retint.

— Vous voulez bien rester avec moi, s’il vous plaît ?

— Vous ne préférez pas dormir un peu avant de partir ? demanda Emma.

— Je serai incapable de trouver le sommeil, vous savez…

— Alors je vais nous préparer une boisson chaude et je reviens.

Elle tendit spontanément la main vers la joue de la jeune femme qu’elle caressa tendrement avant de sortir.

Ina s’installa pour allaiter son fils, émue aux larmes. La gentillesse d’Emma la touchait profondément. Elle n’en pouvait plus…


[1] Voir le précédent roman de l’auteur « Comme une pierre »

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 240 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€