Laurence Varaine-Jarnac
Autrice indépendante
À propos
De tous ces magnifiques voyages vécus au travers de mes lectures, de mots posés à la va-vite sur un carnet, de textes composés sur un cahier, un jour, naît un livre.
Le premier, « Comme une pierre » est un roman policier.
Je l’ai voulu atypique, rythmé par deux voix :
- celle du témoin principal du meurtre qui voit sa vie bouleversée et devra résister aux révélations des investigations,
- et celle de l’équipe d’enquêteurs que leurs recherches emmèneront au fil de l’eau de Meaux à Gennevilliers, et jusqu’en Guyane.
Mon deuxième roman, « Kisinio Mauré » est un thriller policier.
Il est construit sur un rythme très soutenu et suit la fuite éperdue de Kisinio et sa famille qui tentent de sauver leurs vies.
Nous y retrouvons des personnages de « Comme une pierre », ainsi que la même équipe d’enquêteurs qui devra supporter l’ingérence de la CIA…
Le troisième, « Un crime trop loin » est un roman policier.
Ce sont deux enquêtes qui attendent cette fois notre équipe.
Une est particulièrement délicate : l’un des policiers est menacé.
Vanessa Livers mettra tout en œuvre pour le sauver.
Jusqu’où poussera-t-elle ses limites ?
L’être humain est passionnant. Il sera toujours au centre de mes romans.
À travers les rencontres et les échanges que m’offre la vie, j’ai toujours aimé observer les relations, les interactions entre les personnes, pour mieux les comprendre, et parfois pour mieux les aimer.
Un geste, un mot, rien n’est anodin. Des yeux qui se plissent, un regard qui s’assombrit ou un sourire qui naît enfin, révèlent beaucoup sur l’authenticité d’une relation.
C’est pourquoi j’ai désiré créer des personnages authentiques et les placer dans des situations crédibles auxquelles j’aurais pu moi-même être confrontée.
Parce que regarder mes personnages se confronter à la vie m’aide à mieux comprendre la mienne.
Le choix du roman policier et du thriller pour ces premiers romans m’a permis d’écrire dans un genre que j’affectionne particulièrement, et de pouvoir aborder le thème de la violence à laquelle chacun de nous peut être confronté.
Cependant, vous ne trouverez pas de « gore » dans mes livres ni de monstre tueur et boucherie en tout genre.
Je préfère un suspense distillé par les mots plutôt que par le sang.
Ainsi que des situations plausibles.
Je suis née avec la musique, petite fille d’un hautboïste-chef d’orchestre et d’une violoniste. J’adore le jazz, le jouer à la guitare et au piano, le chanter.
Ainsi, certains de mes personnages seront musiciens.
Fille d’un passionné de voile, j’ai navigué avec lui sur toutes les côtes de France.
Ainsi mes romans se dérouleront en partie au fil de l’eau.
Quant à mes histoires, je ne peux que remercier ma famille, mes amis, mes connaissances, les gens croisés ou entendus, qui nourrissent mon inspiration de ces précieux moments de vie.
Son Histoire
Éprise de littérature depuis toujours, Laurence Varaine-Jarnac a beaucoup écrit avant de publier ses romans policiers « Comme une pierre », « Kisinio Mauré » et “Un crime trop loin” en tant qu’autrice indépendante.
L’auto édition lui permet de proposer ses livres à un prix accessible à tous ainsi que la publication de « Comme une pierre » Édition adaptée aux déficients visuels, en collaboration avec Alban Tessier.
Sa mère, artiste textile, lui a offert le plaisir d’apprendre en l’initiant à ses savoir-faire, elle s’est passionnée pour la pédagogie et a longtemps enseigné avant de se consacrer entièrement à l’écriture.
Ses trois enfants swinguent sur sa guitare jazz et la contrebasse de leur papa, quittent le nid peu à peu, mais reviennent souvent pour mettre du bazar partout dans la maison en faisant les fous avec le chien Timon !
Originaire du Bassin d’Arcachon, Laurence Varaine-Jarnac vit depuis une trentaine d’années dans la région de Meaux.
Pourquoi je suis une autrice
et pas une auteure
Le mot auteur vient du nom latin auctor et il n’existe pas de verbe correspondant à ce nom.
Aussi se féminise-t-il en autrice, de la même façon que le féminin du mot acteur est actrice, le nom venant du latin actor.
Les noms et adjectifs en -eur qui ont un féminin en -eure dérivent de comparatifs latins en -(i)or .
On devrait donc bien dire autrice et non auteure.
Au-delà de cette règle grammaticale, l’histoire intéressante de ce mot autrice montre qu’il est utilisé depuis bien longtemps, comme nous l’explique Aurore Evain, comédienne, dramaturge et historienne du théâtre :
“ Pour parler des actrices, il y a des mots : comédienne, actrice, interprète. Mais pour parler des femmes dramaturges, cela pose problème. Avec le mot « auteure », difficile de faire la différence avec le masculin.
Ce terme autrice a été utilisé dès le 16e siècle pour parler des reines. Souvent pour dire qu’elles étaient ambassadrices, on les appelait « autrices de paix ».
Au 17e siècle, on l’a utilisé pour parler des autrices de théâtre. En faisant une recherche dans les archives de la Comédie-Française, je suis tombée sur un registre des comptes des premières femmes dramaturges qui ont été jouées au 17e siècle. Je voyais « part d’auteur » pour les hommes et « part d’autrice » pour les femmes.
Des féministes interpellent l’Académie française à la fin du 19e pour que le mot autrice soit accepté. On le retrouve au 20e, il est défendu par des grammairiens mais les tenants de l’Académie française continuent pourtant de le refuser. »
Comment peut-on expliquer que mot ait été rejeté ?
« Une femme peut propager une parole d’homme, être son interprète (être actrice), mais ne peut pas être à l’origine et avoir autorité sur une parole qui lui est propre (être autrice). C’est aussi au moment où des femmes de lettres arrivent, où certaines essayent de gagner leur vie en écrivant qu’on fait la guerre à cette figure.
Le terme auteur avait un sens sémantique assez réduit et dès qu’il a commencé à avoir un sens plus légitime et plus fort socialement, c’est alors que l’on a supprimé le terme autrice. »
Décidément, je suis une autrice.