PETITE HISTOIRE N°1
Crédit photo : Pat Taylor sur Unsplash
Le 1er janvier 2019, tard le soir.
« Bonjour Eléonore,
Je voudrais commencer ce courrier en vous souhaitant une bonne année. Qu’elle vous soit douce à vivre et pétillante de joies.
Je me permets de vous contacter à nouveau, car il nous arrive une drôle d’histoire…
Le 24 novembre 2018, je vous ai envoyé un premier mail vous demandant si une montre que je vous avais commandée le 20 décembre 2017 et qui ne fonctionnait plus pouvait bénéficier de la garantie légale (voir facture ci-jointe).
Très rapidement vous me répondez, m’indiquez la marche à suivre et me fournissez les documents nécessaires au renvoi de cette montre vers vos services.
Mon mari, à qui la jolie montre avait été offerte, et moi-même emballons soigneusement le coffret de l’objet, joignons les papiers dans le colis et vous expédions le tout à l’aide de l’étiquette fournie par vos soins.
Hier, le 31 décembre, je dis à mon mari que je ne trouve pas trace du remboursement de cette montre automatique, étonnée, car je n’ai jamais rencontré de problèmes avec votre enseigne.
« Ce n’est pas grave, ajoutai-je, je m’occuperai de cela après les fêtes. »
Ce soir, je range mes bijoux en fin d’une journée bien chargée et que vois-je sur le meuble à côté de mon coffret ?
La fameuse montre… que nous étions censés vous avoir renvoyé depuis 6 semaines…
Nous ne pouvons que nous rendre à l’évidence : nous vous avons envoyé une boîte vide !
Vous dire que nous sommes désolés reflète peu l’état de confusion qui est le nôtre.
En vous écrivant maintenant, j’en ris, mais, moi qui suis romancière, je n’aurais pas imaginé une telle bévue dans mon livre.
Quand on dit que la réalité dépasse la fiction…
Alors, Éléonore, à nouveau je me tourne vers vous, en vous présentant toutes nos excuses, car encore une fois la question se pose : cette montre pourrait-elle bénéficier de la garantie légale ?
Je vous remercie de votre patience et espère que vous ne nous tiendrez pas rigueur de notre stupide étourderie qui vous fait perdre votre temps.
Je souhaite que ce courrier vous ait au moins amenée à sourire, ce qui serait une jolie façon de commencer l’année.
Bien cordialement.
Laurence Varaine-Jarnac »