La naissance d'un livre - Chapitre 1
Bonjour amoureuses et amoureux des livres,
Comment faire autrement que d’écrire pour mieux comprendre ?
Posés sur le papier, les mots vibrent et résonnent, la pensée se libère, s’ordonne.
La vie se dévoile et écrire devient joie.
Le récit prend forme, les personnages vivent, s’activent, s’expriment jusqu’à exiger d’être entendus. Acteurs de mon film imaginaire, ils discutent entre eux, argumentent et développent, parfois bien au-delà de ce que j’avais prévu…
Pendant toute cette période d’écriture, mon chien Timon me tient compagnie.
Tout en pratiquant assidûment le « sortrer ».
Vous ne connaissez pas le « sortrer » ?
Il s’agit d’une action répétitive et ô combien énervante, qui consiste à pigner devant la porte fenêtre de mon bureau en me regardant avec des yeux de crapaud mort d’amour pour que je la lui ouvre afin qu’il puisse sortir dans le jardin.
Puis à pigner dix minutes plus tard de l’autre côté de cette même porte-fenêtre en me fixant avec un regard de chien battu pour que je la lui ouvre afin qu’il puisse rentrer.
Oui, oui, c’est cela le « sortrer » !
Que je comprends en période hivernale où les températures basses et l’absence de vie dans le jardin n’invitent guère à traîner dehors.
Mais quand le printemps est là, les pies sont de retour, les hérissons aussi, quelques chats inconscients pointent même le bout de leur nez, et le soleil inonde cette partie de la terrasse où Timon aime tant bronzer.
Tu vas voir le « sortrer », hein ?