Première chronique pour “Comme une pierre” par le blog Un livre dans la poche !
Mille mercis, Caroline, pour cette première chronique de “Comme une pierre”.
Mai 2019
Vous pouvez aussi lire la chronique de Caroline sur son blog
Un livre dans la poche
Première chronique pour “Comme une pierre”, le 18 mai 2019. Quelle émotion !
On y voit la première couverture du livre, Caroline avait reproduit le dessin du bonhomme avec des petits cailloux.
En 2 mots : un début sur les chapeaux de roues ! À Meaux, Lisa jardine tranquillement sur sa terrasse lorsqu’elle manque de se faire écraser par le corps d’un homme qui vient juste d’effectuer une chute vertigineuse depuis le grenier du 3 étage ! Qui est cet homme mystérieux venu mourir dans le jardin de la jeune enseignante ? Que faisait-il dans le grenier de cette petite copropriété de 3 appartements ? Autant de questions sans réponses auxquelles vont tenter de répondre l’équipe du commandant Vanessa Livers.
Mon avis : C’est toujours un plaisir de vous faire découvrir des auteurs autoédités et de leur offrir une petite tribune. J’ai découvert ici un agréable « cosy mystery », un roman policier élégant et qui ne verse pas dans le sordide. En effet j’ai apprécié de lire une intrigue policière qui met l’accent sur le positif, les relations humaines chaleureuses et bienveillantes entre les personnages, s’éloignant du côté sombre que l’on rencontre généralement dans les thrillers.
Cette enquête du « quotidien » met pourtant nos méninges à rude épreuve et nous pousse à nous creuser les méninges pour résoudre le mystère de ce meurtre hors du commun. S’il m’a manqué un peu de noirceur pour égratigner le côté famille parfaite de Lisa et de ses proches (les nombreuses marques d’affection et petits surnoms m’ont un peu dérangé à la longue), le suspens est néanmoins présent jusqu’au bout et des rebondissements intéressants donnent du rythme à l’intrigue qui progresse de manière fluide.
J’ai également apprécié cette équipe d’enquêteurs qui regroupe des personnalités fortes et bien fouillées. J’espère les retrouver sur une prochaine affaire 😉
Les questionnements intimes de Lisa, qui dialogue beaucoup avec elle-même, apportent une prise de distance intéressante avec le récit et permettent de mettre en lumière la difficulté de remonter la pente après un traumatisme qui fragilise et la confrontation à une mort violente et inattendue.
Depuis cette chronique, “Comme une pierre” a changé de couverture.